28 février 2005
Les "Beurs" font leur chanson 28 Janvier-21 Mai
Les "Beurs" font leur chanson
28 Janvier-21 Mai
Institut du Monde Arabe (IMA)
En d'autres temps, quand les parents rasaient les murs, s'excusant presque d'exister, ils auraient emprunté des noms de Gaulois pour masquer leurs origines. Ce fut le cas de l'Algérien Laïd Hamani, plus connu sous le pseudonyme de Victor Leed, un rocker qui avait fait les beaux soirs du Golf Drouot, ou du Marocain Vigon, une sacrée voix du r&b. Depuis plus de deux décennies, la génération « beur », de plus en plus présente dans le paysage musical français, s'affirme, assume et s'assume en déclinant sa véritable identité sur les pochettes de disques ou sur des affiches de films. Comme l'écrivent Bouziane Daoudi et Hadj Miliani, auteurs du livre Beurs' Mélodies (Ed.Séguier) : « Cette incursion dans le paysage artistico-médiatique français est essentiellement celle de chants et de musiques qui se réclament autant de la tradition culturelle française que de celle du Maghreb, notamment avec l'installation ici du raï dès 1986 ». Mais pour arriver à une réelle reconnaissance, il a fallu un long cheminement, relevant bien souvent du parcours du combattant.
28 Janvier-21 Mai
Institut du Monde Arabe (IMA)
En d'autres temps, quand les parents rasaient les murs, s'excusant presque d'exister, ils auraient emprunté des noms de Gaulois pour masquer leurs origines. Ce fut le cas de l'Algérien Laïd Hamani, plus connu sous le pseudonyme de Victor Leed, un rocker qui avait fait les beaux soirs du Golf Drouot, ou du Marocain Vigon, une sacrée voix du r&b. Depuis plus de deux décennies, la génération « beur », de plus en plus présente dans le paysage musical français, s'affirme, assume et s'assume en déclinant sa véritable identité sur les pochettes de disques ou sur des affiches de films. Comme l'écrivent Bouziane Daoudi et Hadj Miliani, auteurs du livre Beurs' Mélodies (Ed.Séguier) : « Cette incursion dans le paysage artistico-médiatique français est essentiellement celle de chants et de musiques qui se réclament autant de la tradition culturelle française que de celle du Maghreb, notamment avec l'installation ici du raï dès 1986 ». Mais pour arriver à une réelle reconnaissance, il a fallu un long cheminement, relevant bien souvent du parcours du combattant.
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